Lorsque j'ai quitté l'uni, après ma licence en 1972, j'ai commencé à travailler comme stagiaire-journaliste à l'Est-Vaudois, à Montreux. J'espérais naïvement qu'on me confierait des reportages me permettant d'utiliser ma connaissance des règles du jeu politique, mais je me suis vite rendu compte que ces domaines étaient réservés à des journalistes confirmés: le rédacteur en chef Pierre-Alain Luginbuhl pour tout ce qui était actualité politique montreusienne, en particulier le conseil communal; Michel Huber pour ce qui était des autres événements politiques, en particulier ceux qui se produisaient durant la journée (Michel était responsable de l'édition de nuit et était donc disponible le jour); Michel Vuillommenet pour ce qui était de l'analyse politique et du billet d'humeur.
Mon séjour à Montreux ne m'a donc pas permis d'"entrer en politique", si ce n'est que je suis devenu membre de l'Association des jeunes de Montreux (AJM), où je me suis fait quelques solides amitiés que j'ai retrouvées bien plus tard sur le terrain politique (Pierre Rochat, Francis Brulhart, etc).
Lorsque j'ai commencé à travailler à Vevey comme entraîneur assistant, le 1er janvier 1975, j'ai été tellement pris par cette activité passionnante que j'ai mis de côté mon intérêt pour la chose publique. Ce n'est qu'au début des années 80 que je me suis dit que mes connaissances universitaires théoriques devaient pouvoir être mises en oeuvre sur le terrain communal. Après analyse, le parti le plus proche de mes convictions était le PS, ce qui tombait bien puisque le Président du VN à l'époque était André Modoux, également député socialiste.
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